Vendredi 21 novembre
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J'ai rencontré mon Maître sur internet, dès notre premier rendez-vous j'ai aimé son côté souriant et bon vivant, des yeux
bleus pétillants qui plissent quand il sourit, un je ne sait quoi de malicieux... nonchalante et sans le moindre pudeur, j'étais venue à lui sans idée préconçue, complètement novice
dans ce type de rencontre et d'expérience, il m'a vite fait glisser dans une relation D/s. Sensuel à l'excès, il donnait des idées amusantes à chacune de nos rencontres, jusqu'au jour
où il a commencé à parler plus sérieusement de contrat, de check liste de soumise, et de l'appeler Maître...il y avait quelque chose d'excitant dans tout cela, et je l'ai suivi sur la
pente de ce plaisir là... Cependant est venu le jour où il a parlé du contrat plus précisément, cela m'amusait et cela m'inquiétait à la fois nous avons trouvé un compromis, un
contrat de stage...Juste pour un mois. Je n'étais pas certaine d'aimer me soumettre mais j'aimais beaucoup jouer. Mon Maître a peu à peu montré plus d'exigences, ma curiosité
naturelle et l'excitation du jeu m'ont fait accepter certaines choses, mais parfois je me suis braquée... Jusqu'au jour où je me suis complètement
fermée... J'aimais jouer avec mon Maître donc j'ai accepté de reprendre le jeu avec lui. Nous avons une relation complexe, je me livre très volontiers, je me vautre dans les mots, il
est laconique, il se livre peu.... Notre entente est à fleur de peau, au delà du verbe... J'aime sa façon d'être si masculin... notre complicité charnelle se conjugue à chacune de nos
rencontres.... Il n'a pas toujours les mots qu'il faudrait et sa vision des choses s'oppose facilement à la mienne. Malheureusement je suis mortellement têtue, je peux être très douce
et très docile, mais si je viens à dire non, je peux assurer que ce n'est pas pour dire oui 5 minutes plus tard, non , c'est non, rien à faire. Je n'ai pourtant face à lui aucune
pudeur, je suis son "animal féminin" et j'accepte très volontiers de n'avoir aucune intimité ni retenue, l'amour-propre ou toute fausse fierté disparaît, face à mon Maître, rien ne me
parait humiliant. Mais si c'était nécessaire, pour plaire à mon Maître, je déferais ce qui pourrait rester de résistance. Il tente de m'éduquer pour adoucir cette tendance à la
rébellion, mais il y a du travail. Si un ordre me plaît tout va bien, c'est facile, si cela ne me plaît pas, les choses deviennent vite très compliquées. Et la façon très sèche que
Maître R. peut avoir de s'adresser à moi, n'arrange rien dans ces cas là... Du temps a passé cependant, nous avons signés un contrat permanent, et si de véritables ouragans
émotionnels dévastent parfois notre relation, notre langage commun est clair, il est le Maître moi la soumise, la cravache ne change jamais de main ....
Par Soumise Cat
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Publié dans : soumission
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